Au plus profond des tréfonds du bois Moron coulait une petite rivière sans nom. Cette partie de la forêt se révélait si dense, protégée de ronces et de branches, que seuls les plus modestes des êtres, insectes, lézards, rongeurs et passereaux, pouvaient s’y abreuver. Elle était bien jeune, la rivière sans nom. Elle trouvait …